Plus de 20 ans de carrière, de folk indie pop lo-fi ce que tu veux, 20 ans de musique sincère et prenante. Et une quinzaine d'albums. C'est un Elliott Smith plus patient, en somme.
On a juste à dire merci.
West of Rome (1991)
Son deuxième album, très folk pop, tout bête. Une voix éraillée qui rentre dans la tête, et des "latent/blatent" qui reviennent en boucle. Des complaintes folk renversantes ("Miss Mary" ou le titre éponyme, "West of Rome"). Des albums comme on en a plein, et qui, bien qu'ils se ressemblent tous un peu, ont une particularité, une petite chose qui fait qu'on y revient toujours. La particularité ici, c'est la voix et la spontanéité, comme un certain Bob Dylan.
Le mot de passe sera "eldorado".
Il y a aussi Is the Actor Happy de 1995 The Salesman and Bernadette de 1998, si tu veux, parce qu'on fait un bond dans le temps.
North Star Deserter (2007)
Vic Chesnutt a inventé le folk post-rock. Ce disque, il le fait avec des membres de A Silver Mount Zion, autrement dit des anciens de Godspeed You ! Black Emperor, et un ancien de Fugazi. Oui, le post-rock de Godspeed et le punk straight-edge de Fugazi ça va pas ensemble, mais le résultat parle de lui-même. C'est même complètement post-rock sur "Debriefing", mais pas chiant. Vic Chesnutt a inventé le post-rock non-ennuyeux. Les chansons folks prennent alors une autre dimension, portée par les cordes comme sur "You Are Never Alone". Là prend toute la puissance du folk, ça fait chialer, simplement.
Dark Developments (2008)
Vic a habité à Athens, Georgia, la ville d'Elephant 6. Pas étonnant qu'il ait travaillé avec des groupes du label. Comme Elf Power par exemple, sur ce disque. On retrouve la simplicité d'Elf Power et la voix triste de Vic sur des ballades basiques et agréables, et des chansons plus allantes. Du Elf Power avec une autre voix, en fait. Ca peut pas être mauvais. Dommage qu'il n'y ait pas cette nostalgie qu'on trouve habituellement chez Elf Power, ce côté pop en quête du passé, même si la voix de Vic Chesnutt ne se prête pas trop à ce registre. Un excellent album tout de même, faut pas déconner.
At The Cut (2009)
Il a remis ça avec A Silver Mount Zion, et Guy Picciotto de feu Fugazi.. Et par la même occasion, il a signé un des disques les plus tristes de 2009, avec Antony & the Johnsons. Bah oui. At The Cut est un album lent, sur le fil, d'une profonde tristesse et donc beauté. Avec ces montées de cordes qui arrachent les larmes, avec cette douleur dans la voix, quelques notes de piano sur "Chain" qui en rajoutent, des paroles d'une tristesse toute aussi profonde, parlant de suicide.
Ce At The Cut est comme la plus belle lettre d'adieu.
“When you touched a friend of mine I thought I would lose my mind
But I found out with time that really, I was not ready, no no, cold death
Oh death, I’m really not ready.”
Vic Chesnutt, après Neil Young et juste avant Palace Brothers, fut mon deuxième gros choc "folk". En 1994-1995, déjà ...
RépondreSupprimerJe me rappelerai toujours de ma 1ère écoute de l'album "Little" et de sa chanson Speed Racer.
have I learned anything from all of these lectures?
I think it's my attention span clipped by TV at an early age
well who heard the radio when you are five years old?
I used to watch Speed Racer with that hyper attitude
that carried me here to this flourescent enlightenment
I'm not a victim, I'm not a victim
Oh, I...I...I...I am intelligent, I am intelligent
I'm not a victim, I'm not a victim
Oh, I...I...I...I am an atheist, I am an atheist
the idea of divine order is essentially crazy
the laws of action and reaction
are the closest thing to truth in the universe
so don't try to spray me with your archaic rites of soul
your vision is a biological one
I can dodge the thunderbolts
and scratch out an existence on this glorious but simple plane
I'm not a victim, I'm not a victim
Oh, I...I...I...I am intelligent, I am intelligent
I'm not a victim, I'm not a victim
Oh, I...I...I...I am an atheist, I am an atheist