Ca buzze de partout à propos de Yeasayer. Tout le monde l'attend, ce Odd Blood qui sortira en 2010, et la magie d'internet fait qu'on l'a en avance. Yeasayer, c'est à la fois pop et tribal. C'est la musique de l'été, non, pas comme les Kings of Convenience qu'on écoute allongé dans l'herbe les yeux vers le ciel, mais plutôt une nuit dans une rue déserte, ou sur la plage. C'est assez idyllique et romantique tout ça. Yeasayer, c'est l'apogée du synthé et de la boîte à rythmes sur lesquels se posent plein de voix et de choeurs et de "woho !", et ce dernier album s'avère très... folk. Et pop, bien sûr, c'est de la pop, ça fait penser aux Beatles, ça fait penser à plein de choses faciles pour les oreilles, et par extension addictives, c'est la définition même de la pop.
Mais bon, ça manque de punch, ça manque de cette spontanéité qu'on trouvait sur le premier album, ça manque de "2080" avec son refrain colossal qui fait entrer en transe, ça n'a pas le côté lancinant de leur "Tightrope" (sur la compile Dark Was the Night). Dire que je suis déçu, pas encore, mais le buzz se dégonfle au fur et à mesure de l'écoute, même si des titres comme "Love Me Girl" avec ses airs d'of Montreal ou "Rome" rassurent.
En gros, il vaut mieux se replonger dans leur premier album.
Parce que ce All Hour Cymbals et surtout ses trois premiers morceaux, c'est extatique comme le "Brothersport" d'Animal Collective. Cet album vaut le coup rien que pour "2080", qui mélange VAST, Moby et Animal Collective période Strawberry Jam.
Malgré le buzz, ce nouvel album de Yeasayer ne sera pas une révolution, un album sympathique, moins bon que le précédent parce que LE tube est absent, simplement.
Puis il sort en hiver.
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