vendredi 11 décembre 2009

"Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark"

Tout le monde aime le grand William Shakespeare, "to be or not to be", les classiques faits et refaits et clichés comme tout. Et tout le monde aimera Titus Andronicus, parce que malgré la pochette en carton pâte, c'est pas un disque de folk lo-fi.
C'est du punk rock shoegaze pop lo-fi qui fait bam bam dans ta tête sans compromis. Avec un gros "Fuck You" qui clôture l'intro et lance les hostilités.
Ce disque c'est comme si Daniel Johnston était bourré et qu'il avait trouvé une pédale de fuzz dans son placard, et qu'il hurlait accompagné par Jad Fair des conneries dans un mauvais micro.
C'est comme si les Stooges ils avaient fait des bébés avec Lou Barlow. C'est comme si Bright Eyes ils étaient pas émo et qu'ils buvaient de la bière. C'est comme si Ty Segall il avait un groupe. Ca fait plaisir.


D'ailleurs je vais vous parler de Ty Segall.

Là, c'est clairement pas un truc d'homosexuel, même refoulé, un mec tout seul, qui fracasse une cymbale avec ses mains tout en jouant de la guitare et en hurlant des chansons d'amour. C'est super "raw", c'est super punk avec des relents de blues, c'est super bien. Le son est tellement saturé que ça fait fumer les oreilles. C'est son premier album, et ça tâche les mains.



Pour te donner une idée regarde ça :




De la simplicité qui pète dans les oreilles, ce soir.
"Le reste est silence" comme il disait William.

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