Pour bien faire de la pop, il faut avoir un nom qui commence par Beach. Beach House en est l'illustration la plus récente, les Beach Boys une plus ancienne.
Et entre les deux trône Beachwood Sparks, groupe de Los Angeles de ce qu'on pourrait appeler dream pop, bien que cela ne veuille pas dire grand chose. La pop est par définition rêveuse, non ? C'est le principe même, on va pas écouter Leonard Cohen pour se mettre de bonne humeur. La pop c'est donc fait pour être niais, et c'est vain.
Tout y est, utilisation de reverb, voix épurées et aériennes, mélodies sucrées mais pas trop.
En fait, ce disque a ce qu'on pourrait appeler le "syndrome Midlake". Oui, dans The Trials Of Van Occupanther, tout l'album tient sur la première chanson, "Roscoe", qui est une petite perle digne des plus grands. (Le dernier Midlake est pas mal, il passe tout seul, mais c'est pas une révolution, et on l'avait évoqué -très vite- ici). Ici, elle s'appelle "Confusion is Nothing New", elle ouvre l'album et le tient sur ses petites épaules. Un sommet de pop à la hauteur d'un "Another Sunny Day" de Belle & Sebastian un peu plus complexe, qui fait que l'album passe tout seul en suite.
La suite, c'est des balades country pleines de mélancolie, des morceaux plus "dream pop", du folk, quelques expérimentations au service de la mélodie, et la très belle voix de Chris Gunst.
C'était en 2001, c'était chez Sub Pop et ça s'appelait Once We Were Trees, et on oublie trop souvent de l'écouter.
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