
Cette fois, c'est le NME qui lance la vague. "Le groupe le plus cool de New York du moment". C'est assez réduit, mais New York est le berceau de la hype. C'est de là que tout émerge. Fort de cette notoriété, The Drums enchaîne et surfe sur la vague avec un "Let's Go Surfing" proclamé tube du printemps indie. Efficace, mais pas si fantastique que le NME veut bien le faire croire. Les Beach Boys à la sauce 80s, non merci. Puis, petit à petit, on oublie ce carcan "groupe à tube pour Pitchfork", parce que la musique de The Drums a le charme de celle de The Pains of Being Pure at Heart. On sent l'amour profond que les cinq gamins ont pour la new-wave et la pop. On entend parfaitement où ils veulent en venir : reprendre le chemin qui s'est interrompu assez brusquement le passage aux années 90. The Drums reprend le flambeau de The Cure période la plus pop, avec des "Book of Stories" dans la plus belle veine d'un "Boys don't cry". Adoubés par Boy George qui les trouve "très joyeux", c'était sûr que la hype aurait une fois de plus raison de nous. Parce qu'ils ne sont pas seulement joyeux, ils ont cette joie mélancolique des années 80, blindée de reverb pour masquer les voix timides et les fausses notes. Ils connaissent les Smiths sur le bout des doigts, ils ont eu leur période Joy Division (suffit d'entendre les lignes de basse), et ils ont tout digéré, saupoudré le tout d'un peu de Beach Boys, et la recette a pris.
Certes, The Drums avec son album éponyme tout neuf chez Moshi Moshi, ne révolutionnera rien. Mais c'est un tour de passe-passe assez réussi et emprunt d'une telle fraîcheur qu'on serait presque tenté d'en demander encore.
J'ai jamais vraiment compris le buzz autour de The XX, mis à part quelque bonne tracks, ça reste assez fade et ennuyeux...
RépondreSupprimerPar contre il ne faut pas cracher sur la hype à tout prix, le dernier LCD Soundsystem est assez chouette et le buzz autour de Holy Fuck est tout à fait justifié.
J'ai trouvé le dernier LCD Soundsystem chiant, et j'ai bien aimé The XX... J'suis plus hipster que toi faut croire.
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