Dans une semaine, je m'en vais à New York pour découvrir le jeune continent, celui qu'on appelait encore le "nouveau". Genre le bon élève qui arrive avec une paire de lunettes, et une grosse pomme pour le prof. Un peu jeune, genre le surdoué qui finira vite exclu ou souffre-douleur. Avant qu'il se venge une fois adulte, bien sûr.
Il était très attirant, Tocqueville en faisait l'éloge, il était un mélange de toutes sortes de populations, avec quelques massacres certes, quelques tâches sombres, mais c'était la jeunesse. Maintenant, il fait semblant d'aller beaucoup mieux, d'assimiler et de comprendre, de passer outre tout cela, grâce à Dieu.
Trois données principales donc, là-dedans : Dieu, la diversité et le côté bipolaire, entre élève modèle et bad ass notoire. A New York, on aussi bien du gangsta rap dans la rue, de la musique yiddish, des clubs enfumés de jazz, du folk dans le Village, et toute la hype indie du monde. Et il y a aussi des extraterrestres. Ceux qui incarnent finalement le fameux "melting pot" US, mais à la manière musicale.
Gang Gang Dance vient de New York. Des gangs, de la dance. Et Dieu aussi. Autrement dit, un mélange détonnant entre du hip hop, des flows ravageurs parfois, des boucles hallucinées type "j'ai pris trop de LSD je ne redescendrai donc jamais !", des beats ravageurs et des nappes de sons complètement envoutantes. C'est à la fois tribal et planant, un mélange étrange entre candeur pop pour les élans mélodiques, et fureur breakcore pour la violence du propos et le plaisir de désarticuler des sons. Autrement dit, retrouver Gang Gang Dance, c'est se retrouver plonger dans une cave New Yorkaise, sous la neige, dans le noir, avec le son trop fort qui sature, un pauvre mec qui rappe et une nana qui invoque de sombres Dieux ésotériques.
Un cocktail multicolore pour oreilles danseuses, mais les effets sont vite contagieux et se propagent aux autres parties du corps. L'ami de vos soirées de Noël.
Gang Gang Dance sort donc ce nouvel EP, un seul titre d'un quart d'heure. Ca s'appelle Kamakura EP, c'est chez Latitudes, et ça aidera à digérer le foie gras.
Il était très attirant, Tocqueville en faisait l'éloge, il était un mélange de toutes sortes de populations, avec quelques massacres certes, quelques tâches sombres, mais c'était la jeunesse. Maintenant, il fait semblant d'aller beaucoup mieux, d'assimiler et de comprendre, de passer outre tout cela, grâce à Dieu.
Trois données principales donc, là-dedans : Dieu, la diversité et le côté bipolaire, entre élève modèle et bad ass notoire. A New York, on aussi bien du gangsta rap dans la rue, de la musique yiddish, des clubs enfumés de jazz, du folk dans le Village, et toute la hype indie du monde. Et il y a aussi des extraterrestres. Ceux qui incarnent finalement le fameux "melting pot" US, mais à la manière musicale.
Gang Gang Dance vient de New York. Des gangs, de la dance. Et Dieu aussi. Autrement dit, un mélange détonnant entre du hip hop, des flows ravageurs parfois, des boucles hallucinées type "j'ai pris trop de LSD je ne redescendrai donc jamais !", des beats ravageurs et des nappes de sons complètement envoutantes. C'est à la fois tribal et planant, un mélange étrange entre candeur pop pour les élans mélodiques, et fureur breakcore pour la violence du propos et le plaisir de désarticuler des sons. Autrement dit, retrouver Gang Gang Dance, c'est se retrouver plonger dans une cave New Yorkaise, sous la neige, dans le noir, avec le son trop fort qui sature, un pauvre mec qui rappe et une nana qui invoque de sombres Dieux ésotériques.
Un cocktail multicolore pour oreilles danseuses, mais les effets sont vite contagieux et se propagent aux autres parties du corps. L'ami de vos soirées de Noël.
Gang Gang Dance sort donc ce nouvel EP, un seul titre d'un quart d'heure. Ca s'appelle Kamakura EP, c'est chez Latitudes, et ça aidera à digérer le foie gras.
Eul' lien yé mort!
RépondreSupprimer(et j'en ai pas trouvé d'autres)
C'est réparé !
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