samedi 22 août 2009

"I was hungry and it was your world"



N'oublions jamais que Bob Dylan est un des plus grands génies de tous les temps. Un précurseur, un messager, un pauvre inconscient quasi-nihiliste et lâche, prêt à fuir à tout moment, à se convertir au catholicisme pour se moquer du monde. N'oublions jamais qu'il a proposé quelques uns des plus beaux disques du monde, Blonde on Blonde en tête, suivi de prêt par Blood on the Tracks et la trilogie folk du tout début des années 60 qu'est Freewheelin', Times They Are A-changin' et Another Side. Mais, ça, on le trouve dans le commerce et il faut aller les acheter.

Allons donc, plus loin. Avec une petite sélection des meilleures bootlegs, parmi les centaines qu'on trouve un peu partout. Je ne propose pas la collection des Bootleg Series, mais il faut l'avoir aussi tant elle est magique.

Commençons par les chutes de Freewheelin' Bob Dylan. C'est une sorte d'indispensable complément au disque lui-même. On y trouve un "Talkin' John Birch Paranoid Blues" à mourir de rire, un "Sally Gal" dans la plus pure tradition folk, guitare et harmonica seulement. Et bien sûr, le classique "Let Me Die in my Footsteps", tragique et annonçant déjà l'interprétation des plus belles chansons.

http://rs82.rapidshare.com/files/39111586/freewheelin.zip




Autre que ce qu'on appelle les "outtakes", il existe des morceaux peu connus. Et pourtant, tellement géniaux.
C'est là que ce Twelve Curses devient utile. Il y a dessus deux titres qu'un Dylanien se doit d'avoir : "Percy's Song" (la chanson que Joan Baez chante dans Don't Look Back de Pennebacker) et "Mama, You Been On My Mind" (version triste, à l'inverse de celle de 1964 en live avec Joan). On trouve aussi un "Moonshine Blues" de toute beauté, et un "Walls of Redwing" merveilleux.
Indispensable donc.
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Là, c'est du culte. Le passage à l'électrique, le 27 juillet 65 au festival de Newport. Sous les sifflets, il peut jouer que deux morceaux. Ca à la limite c'est anecdotique à côté de la qualité des deux titres finaux, quand il revient avec une guitare folk et chante deux des plus belles versions de "It's All Over Now, Baby Blue" et "Mr. Tambourine Man". Du culte j'vous dis.

http://rapidshare.com/files/47537808/Newport_1965_Electric_Set.zip



Touchons au miracle maintenant. Dans ce coffret Jewels & Binoculars de 26 disques consacrés à l'année 1966, on trouve les chutes dispensables de Blonde on Blonde (excepté "She's Your Lover Now", mais on la verra plus tard celle-là, t'en fais pas). Mais on trouve surtout beaucoup de live, en Angleterre avec le fameux "I don't believe you, you're a liar, play it fuckin' loud" en réponse au "Judas !" d'un spectateur. Mais quitte à choisir, je choisis le live de Melbourne, le 20 avril 66, ou le plus beau moment de musique de tous les temps. Tu comprends alors qu'il te le faut. Parce que les versions épurées de la première partie font chialer. Puis il y a là-dessus le plus beau "Just Like a Woman" qui existe.

http://rapidshare.com/files/64737950/09_Jewels_And_Binoculars.zip

Après il est nécessaire d'avoir la partie électrisée et électrisante du show. Mais là, il faut celle qu'on trouve sur le Bootleg Series Volume 4. Et pour ça, il faut cliquer .


Là c'est un peu comme si Jesus il buvait un café avec Mahomet. Du genre deux géants qui chantent ensemble. Dylan avait arrêté de fumer donc avait une voix étrange. Mais on a l'habitude. Puis y'a "Walk the Line" et "I Threw it all Away" alors c'est du bon.

http://rapidshare.com/files/53545682/dylan-cash-69.rar






Les sessions de Blood On the Tracks proposent en fait des versions alternatives à celles de l'album. Souvent moins arrangées, un peu plus enregistrées spontanément comme ça. Un divin "If You See Her, Say Hello", et un envoutant "You're a Big Girl Now".

http://rapidshare.com/files/62887240/BOTTNYS.zip






Plus tard, en 1975, Dylan il est plus tout seul sur scène avec sa guitare, mais il ramène tous ses copains, il se maquille et il crie tout le temps. C'est le Rolling Thunder Revue, il y a une super version sur le Bootleg Series Volume 5. Mais le Plymouth Rock est aussi assez génial. C'est allant, dansant. Alors peinturlurle toi la tronche et crie dans ta chambre les paroles de "Shelter From The Storm". Ca arrive après Desire alors y'a du violon et enfin on peut entendre des tubes comme "Hurricane" ou "One More Cup of Coffee" live.

http://www.sendspace.com/file/38we6k


Un concert au Madison Square Garden c'est forcément bon. Et bah celui il l'est aussi.

http://rapidshare.com/files/67529363/BD_NYC_74_3rd.part1.rar

http://rapidshare.com/files/67530208/BD_NYC_74_3rd.part2.rar




Et pour finir, on regarde les Banjo Tapes, parce qu'il y a des versions live de "Masters of War", "God On Your Side", "Davey Moore" et des "Talkin' Blues". Que c'est plein d'humour et de jeunesse. Que c'est spontané. Et que c'est ce qu'on aime chez Bob Dylan.

http://www.mediafire.com/?cmmzijagknt





Comme promis, une des meilleures chansons de Dylan, étonnamment jamais publiée sur Blonde on Blonde alors qu'elle y a sa place. "She's Your Lover Now", qui frôle la perfection même mal enregistrée.
http://www.youtube.com/watch?v=5gJZMwcmysA

2 commentaires:

  1. Tu vends du rêve là. Non, tu le vends même pas, tu le donnes. C'est great quoi.

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  2. C'est pratique parce que certaines chansons me manquaient cruellement. Et là magie, tout est là.

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