jeudi 8 octobre 2009

Folk for Life. Part 3/3

Aujourd'hui, on en finit avec le folk récent.

Andrew Bird - Armchair Apocrypha (2007)

Ah ce André Oiseau. Violoniste, siffloteur, guitariste. Un bellâtre à la voix chaude et aux chansons inspirés. Et dans le genre inspiré, ce disque a toute sa place. "Scythian Empires" comme sommet du disque. C'est doux et délicat, et sifflotant, et ça met de bonne humeur. La simplicité avant tout. "Pas besoin de faire du bruit, suffit d'une guitare folk" pourrait être la morale de ce disque.




Entertainment for the Braindead - Hydrophobia (2008)

Quand j'ai découvert ce disque, je me suis dit que Julia Kotowski, une jeune polonaise, avait atteint mon idéal musical. Elle a tout fait de ses fines mains. On appelle ça du laptop folk, parce qu'elle l'a enregistré dans sa chambre avec sa guitare, sa voix, sa flûte et des percussion sommaires. C'est frissonnant. Et c'est ça qu'on aime. Et en plus c'est en téléchargement gratuit et légal. Pas besoin d'être un délinquant pour avoir de la belle musique pas cher t'as vu.



Le Loup - Family (2009)

Vive la France ! Parce que cet album sort chez Talitres. Et Talitres c'est un peu le label mortel. Ils ont sorti un des plus beaux disques du monde, celui de Flotation Toy Warning, ils ont sorti le nouveau Swell et le Be My Weapon. Et Le Loup, c'est un peu du freak folk. Dans le sens où ça part dans tous les sens tout le temps tout partout. Des passages sont complètement hallucinés. Ca me fait penser à L'Herbe Rouge de Boris Vian, mais en disque.
Le lien est en russe mais on comprend. Et le mot de passe est, comme souvent : sharedmp3.net


Iron & Wine - Around the Well (2009)

J'avouerai sans scrupule qu'Iron & Wine a tendance à m'ennuyer. Sauf sur ce disque, où les chansons sont dans leur plus simple appareil. Samuel Beam et sa guitare, tout seul. Et ça donne quelque chose de très intimiste et d'intéressant. Un peu comme Bon Iver en moins bien. Mais Iron & Wine ça reste une référence, même si j'adore pas.





Bonnie 'Prince' Billy - I See a Darkness (1999)

On retourne dix ans en arrière, avec la voix suave de Bonnie Prince Billy. Il te rappellera feu Elliott Smith, avec cette dualité entre enjouement et ce "darkness", ce malaise.
Il sort plusieurs albums par an maintenant, avec souvent un moyen et un magnifique. Ca c'est son deuxième, et vu qu'il y'en a eu qu'un cette année-là, c'est magnifique. Logique non ?




Conor Oberst - s/t (2008)

Je savais pas trop par quoi finir. Alors j'ai choisi Conor. Parce qu'en fait, j'adore cet album. Il est super simple et facile. Du genre le projet folk de Peter Doherty mais en mieux. Faut dire que Conor c'est un petit prodige. Commander Venus et le grunge, Bright Eyes et le pop-folk parfait quand t'es adolescent, et cet album solo, sous son nom, avant de faire Monsters of Folk et ces délires 60s insupportables avec le Mystic Valley Band. Là il est avec une guitare et il chantonne. "Cape Canaveral", "Lenders in the Temple" ou "Milk Thistle" te rappelleront le bon temps de Bright Eyes. D'autres titres sont largement dispensables. Un album pour écouter l'hiver dans son lit, avec la grippe A.


"It's all over now, baby blue" comme il disait Bob. Pas de Taken By Trees pour finir, sa place a été volée par Bonnie Prince Billy. Pas de Mariee Sioux non plus, pas de lien, la pauvre. Il manque des quantités de trucs biens, comme Bowerbirds, Vandaveer, Vetiver, Joanna Newsom (mais elle j'en reparlerai), Laura Veirs, Micah P. Hinson, Right Away ! Great Captain, Sam Amidon, Sharon Von Etten... Si j'ai le courage je ferai un Part. 4/3.

2 commentaires:

  1. Ce qu'il y a de bien avec Nathan, c'est qu'il aime tellement la musique que tout les disques qu'il chronique sont les meilleurs du monde. hahaha.

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  2. Bah ouais. Et je parle que de ce que j'aime bien en même temps.
    On va pas parler de Muse quand même.

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