vendredi 23 octobre 2009

Neron et Mickey.

Difficile à imaginer. Ca commence comme un chant bavarois, avec des nappes de synthés travaillées au bitcrusher.
Des mélodies entêtantes aux synthés kitsch, noyées sous des beats à toute vitesse à la sauce breakcore. Un poil de techno, un côté "boum boum" dans tes oreilles, sans aucun compromis, sans aucun temps mort. Faut pas se reposer sur ses lauriers.
C'est comme si Venetian Snares forniquait avec Crystal Castles. Un côté pixel music, sans les hurlements d'Alice Glass, mais remplacés par des choeurs divins, et du bruit. Mais tout ça est diablement addictif, une sorte d'orgie sonore bien entamée, bien sale, bien glauque.
Un côté épique indéniable, notamment grâce aux chœurs dignes d'un Carmina Burana, digne du remix qu'en a fait Ministry, plutôt.
C'est violent, c'est trash. Même les passages aux mélodies plus sombres, comme le dernier titre "Sprawling Idiot Effigy", entre VAST et Goran Bregovic, ne perdent pas en intensité.
Mention spéciale pour "Charging Swarm Of Mousketeers" qui retourne littéralement le cerveau et désarticule les bras.

Nero's Day At DisneyLand est un duo d'américains. Et leur album de 35 minutes est indispensable. Il égayera n'importe qui dans le métro le matin. Il redonnera la pêche aux veuves. Il fera danser les mormons.
Et en plus y'a Kevin Shields de My Bloody Valentine qui a participé sur un morceau.
Une des choses qui redonnent foi en l'humanité, en somme.

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