mercredi 31 mars 2010

How High.

Ca fait quelques jours que je me dis "bordel il faut que j'écrive un truc sur Chokebore". Et ce sera pas pour aujourd'hui non plus.
Parce qu'au détour d'un site internet, j'ai découvert ce truc. Qui lit "Wu" se dit tout de suite Wu-Tang Clan. Et qui dit Wu-Tang Clan, dit flow massacreur sur instru dantesque... La méthode old school, dans la plus pure tradition du Samouraï. RZA et GZA, les fondateurs du Wu ont d'ailleurs bossé sur l'histoire du Samouraï de Jarmusch, Forest Whitaker dans Ghost Dog.
Le Wu, c'est donc toute une tradition. Un respect des valeurs anciennes, des ancêtres que sont le N.W.A et Public Enemy. Mais une bonne touche de modernité, comme le cinéma de Jarmusch en somme.

Le Wu-Massacre n'est pas un "Butchering the Beatles", du genre disques de reprises dans des registres étonnants. Pour ça, il y a le Wu-Tang Meets the Indie Culture : Enter the Dubstep. Le Wu-Massacre, c'est rien que Method Man, Ghostface Killah et Raekwon. On en avait pas eu assez avec la tuerie de Raekwon en solo, alors il amène ses potes.
Le poids du Wu est toujours là, avec instrus soul, et même refrain directement dans la lignée du Motown ("Our Dreams" ou "Gunshowers"). Mais c'est surtout les flows assassins des trois gars, avec quelques featuring qui donne le rythme.
Je regardais "Made" sur MTV il y a peu (faut tuer le temps), et un blanc-bec voulait faire du hip hop, pour se faire des potes. Ce qui revenait en boucle, c'était "faut qu'on y croie, à ce que tu racontes".
Et là, je peux vous le dire, quand les trois larrons se lancent, on y croit.

Quand on sait que le Wu-Tang est une montagne sacrée en Chine, on peut conclure que le Wu ne disparaîtra jamais. Il a fait la tradition, écrit les codes du Samouraï moderne.

Ca s'appelle Wu-Massacre, l'album est éponyme et ça date de 2010.

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