
Rien de nouveau sous le soleil Hawaïen, même si Troy vit en France maintenant. C'est la même chose que Chokebore, c'est tout ce qu'on aime dans les années 90, les Levi's 501 remontés jusqu'aux hanches, des trous aux genoux, et des t-shirts sales ou des chemises à carreaux. Mais c'est la version 2010. Donc bien habillé, sans le côté sale et énervé des années d'antan. Apaisé ? Ça doit être ça, à la manière d'un Joe Lally. L'intensité ne baisse pas, c'est juste le moyen de la communiquer qui a changé. Des fois, même, il troque sa guitare pour des claviers étranges, il dédouble les voix, rajoute des effets. Mais la guitare électrique revient bien vite et remet les choses à leur place. C'est tout bête, ce n'est ni un chef d'oeuvre, ni un "disque intéressant" ni autre chose. C'est ce qu'on appelle un bon disque. On ne s'en lasse pas, on le redécouvre à chaque écoute. Et au bout d'un moment, on le connait par cœur comme notre Nevermind. C'est peut-être le problème, d'ailleurs, c'est un classique trop classique. Il n'aura aucune pérennité, mais au moins le mérite d'être un bon disque par un grand monsieur.
Troy Von Balthazar donne une leçon de simplicité avec How To Live On Nothing, qui sort chez le label français Third Side Records. Un bon retour à l'état de nature, au goût des choses simples.
Valeur sûre et la pochette est délicieuse !
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